Le leadership américain dans la lutte mondiale contre le Covid-19 s’inscrit dans la durée et dans
la continuité de jours, de mois, et de décennies d’assistance. Chaque jour, une assistance
technique et matérielle américaine supplémentaire arrive dans les hôpitaux et les laboratoires du
monde entier. Ces efforts s’appuient eux aussi sur des décennies d’expertise, de générosité et de
planification sans égales de la part des États-Unis.
L’aide des États-Unis répond à des motifs altruistes, car nous pensons que c’est la chose à faire.
Nous agissons également de la sorte parce que les pandémies ne respectent pas les frontières
nationales. Si nous pouvons aider les pays à contenir les épidémies, nous sauverons des vies à
l’étranger et aux États-Unis.
C’est cette générosité et ce pragmatisme qui font que les États-Unis ont été l’un des premiers
pays à venir en aide au peuple chinois dès que des informations ont fait état d’une autre épidémie
à Wuhan. Début janvier, le gouvernement des États-Unis a proposé une assistance technique
immédiate au Centre chinois de contrôle des maladies.
Notre réponse va bien au-delà de l’engagement initial en février de 100 millions de dollars d’aide
aux pays pour lutter contre ce qui deviendrait une pandémie. Depuis le début de l’épidémie de
COVID-19, le gouvernement américain a engagé à ce jour une aide de près de 500 millions de
dollars. Ce financement permettra d’améliorer l’éducation en matière de santé publique, de
protéger les établissements de santé et d’accroître les capacités de laboratoire, de surveillance des
maladies et d’intervention rapide dans plus de 60 des pays les plus à risque au monde, tout cela
dans le but d’aider à contenir les épidémies avant qu’elles n’atteignent nos côtes.
Notre assistance aide les gens dans les circonstances les plus difficiles. Nous aidons nos amis de
l’Afrique à l’Asie et bien au-delà. De nombreuses organisations internationales en première ligne
dans la lutte contre le Covid-19 bénéficient également des contributions inégalées des États-
Unis.
Les États-Unis sont le plus grand bailleur de fonds de l’Organisation mondiale de la santé depuis
sa fondation en 1948. Nous avons donné plus de 400 millions de dollars à cette institution en
2019, soit près du double de la deuxième contribution et plus que les trois contributeurs suivants
réunis.
Il en va de même pour ce qui est de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés, que les États-
Unis ont financée à hauteur de près de 1,7 milliard de dollars en 2019. C’est plus que tous les
autres États membres réunis.
Il y a ensuite le Programme alimentaire mondial, auquel les États-Unis ont donné 3,4 milliards
de dollars l’année dernière, ce qui représente 42 % de son budget total. C’est près de quatre fois
la quote-part du deuxième contributeur, et plus que tous les autres États membres réunis. Nous
avons également donné plus de 700 millions de dollars au Fonds des Nations unies pour
l’enfance (UNICEF), plus que tout autre pays.
Lorsque ces organisations internationales fournissent de la nourriture, des médicaments et
d’autres aides dans le monde entier, c’est aussi dans une large mesure grâce à la générosité du
peuple américain en partenariat avec d’autres pays donateurs, et nous en sommes fiers.
Notre pays reste le plus grand donateur d’aide humanitaire et dans le domaine de la santé à la
fois pour le développement et le renforcement des capacités à long terme avec les partenaires, et
dans le cadre des interventions d’urgence face aux crises récurrentes. Ces fonds ont permis de
sauver des vies, de protéger les personnes les plus vulnérables aux maladies, de construire des
établissements de santé et de contribuer à la stabilité de communautés et de nations.
Les États-Unis financent près de 40 % des programmes mondiaux d’assistance sanitaire, à
hauteur de 140 milliards de dollars d’investissements sur les 20 dernières années, soit cinq fois
plus que le deuxième bailleur de fonds. Depuis 2009, les contribuables américains ont
généreusement financé plus de 100 milliards de dollars d’aide sanitaire et près de 70 milliards de
dollars d’aide humanitaire dans le monde
Les États-Unis se sont engagés à améliorer les résultats en matière de santé au Tchad. Nous
soutenons des programmes au Tchad qui encouragent l’hygiène et la distanciation sociale comme
mesures préventives en se concentrant sur les zones géographiques touchées par les
déplacements de population. Les programmes existants dans la province du Lac sont étendus
grâce à un financement supplémentaire d’un million de dollars. Des kits de dépistage du
coronavirus ont été réservés pour le Tchad dans un prochain envoi financé par l’Agence
internationale de l’énergie atomique (AIEA), à laquelle les États-Unis contribuent largement. Un
financement supplémentaire pour le Tchad, y compris pour les programmes ciblant les
populations vulnérables, devrait être confirmé prochainement.
Notre aide ne se limite pas à l’argent ni aux fournitures. Ce sont les experts que nous avons
déployés dans le monde entier et ceux qui continuent aujourd’hui de présenter des tutoriels par
téléconférence. Ce sont les médecins et les professionnels de la santé publique formés grâce à
des fonds et à des établissements d’enseignement américains. Et ce sont les chaînes
d’approvisionnement que nous maintenons ouvertes et opérationnelles pour les entreprises
américaines qui produisent et distribuent des fournitures médicales essentielles de haute qualité
dans le monde entier.
Bien sûr, ce n’est pas seulement notre gouvernement qui aide le monde. Les entreprises, les
ONG et les organisations confessionnelles des États-Unis ont donné au moins 1,5 milliard de
dollars pour lutter contre la pandémie à l’étranger. Les entreprises américaines mettent au point
des innovations technologiques destinées au développement de vaccins, de traitements, de
diagnostic et de ventilateurs. C’est l’exceptionnalisme américain dans ce qu’il a de meilleur.
Comme ils l’ont fait à maintes reprises, les États-Unis aident les autres lorsqu’ils en ont besoin.
La pandémie de COVID-19 ne fait pas exception à cette règle. Nous continuerons d’aider les
pays à mettre en place des systèmes de soins de santé résilients permettant de prévenir et de
détecter les épidémies de maladies infectieuses ainsi que d’y réagir. Tout comme les États-Unis
font du monde un lieu plus sain, plus pacifique et plus prospère depuis des générations, ils
montreront la voie et vaincront notre ennemi pandémique commun pour que nous en ressortions
tous plus forts.